Aller au contenu principal

Accords non marchands

Mots-clés : SICE, Accords non marchands, Cadastre, Communauté française

 

L'application SICE (Système d’Information du Cadastre de l’Emploi), relative à la justification financière de la subvention emploi perçue en 2023, est ouverte à partir de ce lundi 19 août jusqu'au vendredi 15 novembre.

L'accès à l'application se fait toujours via le site du cadastre en vous connectant à votre compte Cerbère. Aussi, plusieurs nouveautés et mises à jour sont à garder à l'esprit au cours de votre encodage de vos données dans l'application.

 

La Direction de l'Emploi Non Marchand (en abrégé DENM), service relevant de la Fédération Wallonie-Bruxelles, a diffusé les informations pratiques relatives à l'ouverture de la récolte 2024 de l'application SICE. En voici un aperçu :

Des questions ?

Un Helpdesk de la FW-B est à votre disposition si vous ne parvenez pas à trouvez de réponse dans le didacticiel. Vous serez mis en contact avec l'un des membres de la DENM.

Veuillez à bien vous référer aux horaires suivants :

  • Le lundi (uniquement l'après-midi) : 14h-16h30
  • Le mardi (uniquement l'après-midi) : 14h-16h30
  • Le mercredi : 9h30-12h30 et 14h-16h30
  • Le jeudi : 9h30-12h30 et 14h-16h30
  • Le vendredi (uniquement le matin) : 9h30-12h30

Les numéros de téléphone sont les suivants : 02/413.23.18, 02/413.34.49, 02/413.33.32 ou 02/413.41.14.

Formations à venir

Des séances de formation de la FW-B à la nouvelle version de l’application SICE seront organisées en présentiel au Ministère à Bruxelles et dans quelques villes de la Wallonie en septembre.
Vous trouverez ci-dessous les dates et les lieux :

Tableau des formations SICE

Des ateliers d'aide à l'encodage de la FW-B seront également organisés tant au Ministère qu’en Région wallonne pendant le mois d’octobre. Les dates seront transmises ultérieurement. 

Pour les modalités d'inscription, nous vous renvoyons vers le courrier de la DENM du 16 août dernier concernant la "Récolte 2024 portent sur les données de l'année 2023" (voir en annexe à cet article).

Bon encodage !

***

Intéressé·e à suivre cette matière ? Abonnez-vous au mot-clé SICE. Vous recevrez, au rythme que vous décidez, une notification par courriel chaque fois que nous évoquerons ces mots-clés dans nos contenus.

 

Fichiers :

29-11-2024 - 552 lectures

Mots-clés : Bien-être au travail, Accords non marchands, ANM Région wallonne, ILIs

Une convention collective de travail encadre la mise en œuvre de mesures "bien-être" pour les Initiatives Locales d'Intégration [ILIs] et les Maisons Arc-en-Ciel [MAEC]. Elle a été reconduite le 24 juin 2024 pour la période du 1er septembre 2024 au 30 septembre 2025.

L'accord non marchand wallon intègre des budgets dévolus aux 2 secteurs des ILIs et des MAEC.

La complexité du financement de ces secteurs n'a pas permis jusqu'ici de mettre en œuvre des mesures barémiques ou de réduction de temps de travail. Les subventions prévues pour l'année 2024 seront prochainement liquidées par l'administration; elles devront être affectées à des mesures en faveur du "bien-être" des travailleurs.

La convention collective de travail du 24 juin 2024 encadre ces mesures qualitatives à caractère collectif.

Au risque de ne pas pouvoir être justifiée, les dépenses réalisées doivent exclusivement porter sur :

  • des activités de cohésion d’équipe de type « mise au vert »,
  • des formations destinées aux travailleurs qui ne relèvent pas du droit individuel à la formation tel que prévu par la loi du 3 octobre 2022 portant des dispositions diverses relatives au travail ou par l’employeur ;
  • des achats de matériel à caractère collectif pour un maximum de 50% de l'enveloppe disponible.

Les mesures prises doivent tendre vers l'amélioration du bien-être au travail de manière collective, tant dans la fonction d'un travailleur individuellement qu'au niveau de l'association, notamment par l'aménagement des conditions de travail en ce compris en télétravail, par l'ergonomie, par la prévention du burn-out, par l'accompagnement à la numérisation.

Une concertation sur les mesures doit se tenir au niveau de l'entreprise soit avec la délégation syndicale, soit avec les travailleurs. Elle doit être l'objet d'un procès-verbal à transmettre à l'administration.

Intéressé·e à suivre cette matière ? Abonnez-vous au mot-clé ANM Région wallonne. Vous recevrez, au rythme que vous décidez, une notification par courriel chaque fois que nous évoquerons ces mots-clés dans nos contenus.

 

Fichiers :

16-10-2024 - 481 lectures

Mots-clés : Bien-être au travail, Accords non marchands, ANM Région wallonne, ILIs

Une convention collective de travail encadre la mise en œuvre de mesures "bien-être" pour les Initiatives Locales d'Intégration [ILIs] et les Maisons Arc-en-Ciel [MAEC]. Elle entre en vigueur ce 1-12-2023.

L'accord non marchand wallon intègre des budgets dévolus aux 2 secteurs des ILIs et des MAEC.

La complexité du financement de ces secteurs n'a pas permis jusqu'ici de mettre en œuvre des mesures barémiques ou de réduction de temps de travail. Les subventions prévues pour l'année 2023 seront prochainement liquidées par l'administration; elles devront être affectées à des mesures en faveur du "bien-être" des travailleurs.

La convention collective de travail du 20-11-2023 encadre ces mesures qualitatives à caractère collectif.

Au risque de ne pas pouvoir être justifiée, les dépenses réalisées doivent exclusivement porter sur :

  • des activités de cohésion d’équipe de type « mise au vert »,
  • des formations destinées aux travailleurs qui ne relèvent pas du droit individuel à la formation tel que prévu par la loi du 3 octobre 2022 portant des dispositions diverses relatives au travail ou par l’employeur ;
  • des achats de matériel à caractère collectif pour un maximum de 50% de l'enveloppe disponible.

Les mesures prises doivent tendre vers l'amélioration du bien-être au travail de manière collective, tant dans la fonction d'un travailleur individuellement qu'au niveau de l'association, notamment par l'aménagement des conditions de travail en ce compris en télétravail, par l'ergonomie, par la prévention du burn-out, par l'accompagnement à la numérisation.

Une concertation sur les mesures doit se tenir au niveau de l'entreprise soit avec la délégation syndicale, soit avec les travailleurs. Elle doit être l'objet d'un procès-verbal à transmettre à l'administration.

Une version officieuse du texte de la CCT est accessible plus loin.

 

Fichiers :

21-10-2024 - 994 lectures

Mots-clés : Décret sur l'emploi socioculturel, Barèmes, Barèmes, rémunération et primes, Accords non marchands, ANM Communauté française

La Commission paritaire 329.02 a adopté une convention collective de travail augmentant à partir du 1-07-2023 les barèmes des secteurs relevant de la Communauté française en exécution de l'accord non marchand. Une ultime étape vers les barèmes à 100% attendus depuis… 20 ans ?

Le 28 avril dernier, les interlocuteurs sociaux signaient avec le gouvernement un accord pour la période 2023-2025 décrivant la façon dont les sommes dévolues à l'augmentation des barèmes seraient libérées et indexées chaque année. Environ 3 700 000 € seront distribués aux employeurs en 2023 via l'augmentation de la subvention supplémentaire du Décret sur l'emploi socioculturel, presque le double en 2024. 5 450 000 € viendront s'ajouter à partir de 2025. Ces sommes sont récurrentes et seront indexées intégralement à partir de 2026.

La signature tardive de l'accord et la libération progressive des moyens a conduit la Commission paritaire à adopter d'emblée la cible barémique prévue pour 2024 sachant qu'elle ne portera que sur une demi-année puisqu'elle n'est financée que pour moitié en 2023.

Les nouveaux barèmes [voir plus loin ou dans la zone dédiée du site] s'appliquent donc déjà aux salaires du mois de juillet. 

Ils s'établissent à hauteur de 98,6387% des barèmes de référence (les barèmes qui étaient appliqués en Région wallonne avant 2023).

Les secteurs concernés figurent dans le champ d'application de la convention collective de travail [voir plus loin].

2025 aurait dû voir aboutir enfin les barèmes à 100%. Les sommes actuellement mises à disposition par le gouvernement n'y suffiront sans doute pas. Une clause de rendez-vous avec le prochain gouvernement a été inscrite dans l'accord en vue de trouver les moyens pour arriver enfin à atteindre cette cible attendue par toutes et tous depuis 20 ans.

Fichiers :

21-10-2024 - 1518 lectures

Mots-clés : Accords non marchands

Près de deux années de discussions ont été nécessaires pour faire aboutir l'accord non marchand de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour les années 2023-2025. Il a été signé ce 28-04-2023.

En juin 2021, le gouvernement annonçait son intention de dégager 35 millions € à terme 2025 pour les secteurs non marchands relevant de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

De nombreux débats sur la répartition des sommes entre les secteurs et sur l'indexation des montants dans un contexte de forte inflation ont retardé la signature de l'accord.

La somme dévolue au secteur socioculturel et sportif s'établit à plus de 12 250 000 €; elle sera libérée progressivement pour atteindre ce montant en 2025.

Les interlocuteurs sociaux se sont entendus pour consacrer intégralement cette somme à l'augmentation des barèmes à 100% des barèmes de référence. Mais le refus du gouvernement d'indexer intégralement les montants laisse planer un doute sur la possibilité d'atteindre cette cible. Une clause de rendez-vous avec le gouvernement suivant a été inscrite dans l'accord en vue de libérer les moyens nécessaires à l'atteinte de la cible. 

Cet accord devrait permettre d'arriver enfin à concrétiser le but énoncé voici presque 25 ans d'aligner les barèmes de nos secteurs sur ceux des secteurs de la santé. Mais, entre-temps, ceux-ci ont également progressé; c'est pourquoi l'accord prévoit qu'à l'entame des négociations d'un accord ultérieur, une enveloppe soit dégagée prioritairement à l'atteinte des barèmes à 101%.

Une convention collective de travail sera signée avant la fin du mois de juin pour fixer la première étape de croissance des nouveaux barèmes à partir du 1-07-2023. Une autre convention fixera ultérieurement les barèmes à partir du 1-01-2025.

Fichiers :

21-10-2024 - 952 lectures

Mots-clés : Barèmes, Accords non marchands, Subvention, ANM Communauté française

Lors de sa réunion du 25-06, le gouvernement a décidé de rencontrer la demande des interlocuteurs sociaux d'augmenter le budget dédié à l'accord 2021-2025. 

15 millions € viendront s'ajouter 20 millions déjà annoncés en mai pour permettre de financer, à échéance 2025, des barèmes à 101% pour tous les travailleurs relevant des secteurs de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Même si les chiffres restent à vérifier, plus de 13,5 millions € reviendront aux secteurs socioculturels et aux fédérations sportives. Il aura fallu 25 ans pour atteindre enfin les barèmes cibles définis dans le premier accord de 2000.

Début juin, un courrier avait été adressé au gouvernement conjointement par les fédérations des secteurs relevant de la Fédération Wallonie-Bruxelles et les organisations syndicales (voir notre article précédent).

Tous déploraient la faiblesse des moyens accordés et certains pointaient le déséquilibre important dans la répartition des sommes entre les secteurs.

Lors d'une réunion tripartite, les interlocuteurs sociaux ont acté ce nouveau budget tout en réclamant le temps de l'analyse.

Ce budget a, en effet, été calculé par les différentes administrations pour atteindre partout les barèmes à 101%, mais les méthodes de calcul n'ont pas été validées ni partagées entre secteurs. C'est évidemment un élément essentiel de confiance dans l'accord-cadre qui devrait être pris dans les prochaines semaines.

Les représentants des ministres ont donc décidé d'organiser des réunions sectorielles afin d'opérer ces vérifications avant une mise en commun en vue de finaliser l'accord-cadre.

Le budget de l'accord sera libéré progressivement à partir de 2021 jusqu'à atteindre l'effet plein en 2025 de façon récurrente.

Pour le secteur socioculturel, l'augmentation de la subvention impliquera une modification du Décret sur l'emploi socioculturel, probablement via l'augmentation progressive de la subvention supplémentaire.

Une convention collective de travail devra compléter le dispositif en prévoyant les augmentations à appliquer chaque année.

Vous trouverez plus loin le communiqué de presse du gouvernement à ce propos.

Intéressé·e à suivre cette matière ? Abonnez-vous au mot-clé ANM Communauté française dans votre compte personnel (en haut à droite : Mon compte) : cliquez sur Mes abonnements, cliquez sur le signe +, cherchez et cochez le ou les mots-clés qui vous intéressent. Vous recevrez, au rythme que vous décidez, une notification par courriel chaque fois que nous évoquerons ces mots-clés dans nos contenus.

Fichiers :

21-10-2024 - 956 lectures

Mots-clés : ANM Région wallonne, Accords non marchands

Les interlocuteurs sociaux ont donc signé avec le gouvernement wallon un accord-cadre le 27 mai dernier. Si la CESSoC ne vous en a pas parlé plus tôt, c'est qu'un chemin tortueux et semé d'embûches reste à parcourir avant d'en arriver à la conclusion des conventions collectives de travail. Trois axes sont mis en évidence dans notre secteur : l'amélioration des barèmes, les mesures de fin de carrière et la création d'emplois en vue de diminuer la charge de travail.

Les secteurs de la Commission paritaire 329.02 devraient se partager à terme 2024 une enveloppe de 7,32 millions €. Vu le phasage de la libération des sommes dans l'accord, cette somme s'établira à environ 4,85 millions € chaque année de la période allant de 2021 à 2023.

Un premier écueil, encore non résolu, est la prise en compte de l'ensemble des travailleurs occupés, qu'ils soient prévus au cadre ou pas. En effet, singulièrement dans le secteur des Initiatives locales d'intégration (ILI), de nombreux travailleurs sont engagés dans le cadre d'appels à projets, comme prévu dans le code de l'action sociale wallon. Un petit nombre d'initiatives bénéficient d'un agrément et une quinzaine sont en liste d'attente. À ce stade, les fédérations du secteur estiment à 20% le nombre de travailleurs pris en compte dans le cadre de l'accord non marchand. Aucune enveloppe n'est donc prévue pour les autres travailleurs. Un problème similaire se pose dans les CISP dont environ 20% des travailleurs ne sont pas pris en compte dans l'enveloppe. Comment conclure alors ? Des réunions sont en cours avec le cabinet de la ministre Morreale pour tenter de trouver des solutions à ces différents obstacles.

Second écueil : le manque de données disponibles. Si l'AViQ possède bien des données précises sur l'ensemble des travailleurs des structures qu'elle agrée, il n'en va pas de même pour le SPW Action sociale et santé qui semble ne disposer de données que pour les ILIs agréées. Plus ennuyeux encore, le SPW Économie, Emploi et Recherche ne semble pas disposer d'une base de données détaillées sur les travailleurs des CISP. Ici encore, la mise à disposition de ces données de façon anonymisée est la seule voie à même de permettre d'opérer les calculs de coûts des mesures à discuter entre les interlocuteurs sociaux.

Deux réunions se sont tenues entre la CESSoC et les organisations syndicales en vue de définir des stratégies communes visant à rencontrer les obstacles évoqués plus haut.

Les organisations syndicales n'ont pas encore détaillé leurs revendications. Elles annoncent déjà leur souhait de voir se dessiner des trajectoires pour atteindre progressivement les nouveaux barèmes adoptés dans le secteur des hôpitaux (dits "barèmes IFIC"); la CESSoC ne s'est pas encore positionnée et est très attentive à ce que la situation évolue de façon similaire en Wallonie et en Fédération Wallonie-Bruxelles par souci de ch-cohérence et pour ne pas mettre en difficulté les associations polyagréées. En termes de mesures de fin de carrière, les organisations syndicales évoquent un modèle idéal de réduction du temps de travail à 32h à partir de 60, voire 55 ans, avec embauche compensatoire, mesure qui apparaît fort peu réaliste à ce stade aux employeurs qui voient mal comment l'embauche compensatoire pourrait se distribuer exactement là où des travailleurs âgés diminuent leur temps de travail.

Mais les négociations sont entamées. Les positions avancées devront toutefois rencontrer les écueils évoqués et… tenir dans une enveloppe budgétaire qui ne s'avère pas si élevée au regard des ambitions.

Fichiers :

21-10-2024 - 813 lectures
S'abonner à Accords non marchands