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Barèmes, rémunération et primes

Mots-clés : Barèmes, rémunération et primes

Les employeurs qui engagent ou font reprendre le travail totalement ou partiellement à des travailleurs malades de longue durée peuvent bénéficier d’une prime de 1.000 €. Cette mesure de réintégration des travailleurs est d’application pour la période comprise entre le 1er avril 2023 et le 31 mars 2025.

Une mesure supplémentaire liée à la réintégration des travailleurs a été mise en œuvre via l’Arrêté Royal du 17 juillet 2023 . L’employeur peut bénéficier d’une prime retour au travail fait reprendre le travail ou engage des travailleurs malades de longue durée (minimum 1 année) :

  • Les prestations du travailleur doivent être effectuées entre le 1er avril 2023 et le 31 mars 2025 inclus ;
  • L‘employeur doit faire une demande électronique ou via formulaire papier signée auprès de la mutuelle d’affiliation du travailleur minimum après une période de 3 mois de travail autorisé (= reprise du travail par le travailleur)

Exemple : le travailleur reprend le travail le 1er avril 2023. Le 3e mois de travail autorisé est juin 2023. La demande peut être introduite par l’employeur au plus tôt le 1er juillet 2023.

  • L’employeur peut introduire la demande au plus tard 2 ans après la fin du mois au cours duquel le travailleur a effectué son 3e mois de travail autorisé.

Exemple : le travailleur reprend le travail le 8 août 2023. Le 3e mois de travail autorisé est octobre 2023. L’employeur pourra introduire sa demande au plus tard le 31 octobre 2025.

  • Le montant de la prime est de 1.000 €.
  • Elle peut être demandée 1 seule fois par travailleur.
  • La mutualité d’affiliation du travailleur versera la prime au plus tard à la fin du 2e mois civil qui suit le mois où la demande est introduite.

Exemple : L’employeur demande la prime le 18 août 2023. Le délai de 2 mois commence à partir de septembre 2023 (1er mois) et s’achève en octobre 2023 (2e mois). La mutualité paiera la prime au plus tard le 31 octobre 2023.

Les conditions suivantes s’appliquent cumulativement afin de déterminer si la prime peut être demandée pour un travailleur :

  • Le travailleur doit être en invalidité (= incapacité de travail depuis minimum 1 année). La reprise du travail sera progressive. Le travailleur pourra soit diminuer son temps de travail temporairement soit exercer une autre fonction temporairement ;
  • Les événements suivants doivent débuter durant la période d’invalidité et être situés entre le 1er avril 2023 et le 31 mars 2025 inclus ;
    • L’autorisation INITIALE de reprise du travail du travailleur par le médecin-conseil de la mutuelle. Les prolongations de périodes de reprises obtenues avant le 1er avril 2023 ne sont pas incluses !!! ;
    • ET la période de reprise au travail.
  • ET le travailleur est assujetti aux cotisations de sécurité sociales ;
  • ET le travailleur exerce son travail autorisé (= reprise du travail) sur base SOIT :
    • D’un CDI
    • OU d’un CDD (d’une durée de minimum 3 mois calculés dès le début du travail autorisé)
    • OU d’un contrat dans le cadre d’une formation en alternance (d’une durée de minimum 3 mois calculés dès le début du travail autorisé)
  • ET le travailleur a exercé le travail autorisé minimum 3 mois avant le 1er octobre 2025.
    • L’employeur peut introduire sa demande jusqu’au 1er octobre 2025 si le travailleur ne comptait pas encore 3 mois de travail autorisé minimum à cette date.
    • Si au 1er octobre 2025, le travailleur n’a pas exercé le minimum de 3 mois requis, une prolongation supplémentaire sera accordée : la période de travail autorisée sera prolongée du nombre de mois pendant lesquels aucune heure de travail autorisé n’a pu être prestée.

Les travailleurs en flexi-jobs et les travailleurs occasionnels sont notamment exclus du dispositif.

L’Arrêté Royal est rétroactif et couvre la période comprise en le 1er avril 2023 et le 31 mars 2025.

  • Il pourra faire l’objet de prolongation éventuelle.
  • La CESSoC vous tiendra informé des évolutions à ce sujet.

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27-03-2024 - 704 lectures

Mots-clés : Décret sur l'emploi socioculturel, Barèmes, Barèmes, rémunération et primes, Accords non marchands, ANM Communauté française

La Commission paritaire 329.02 a adopté une convention collective de travail augmentant à partir du 1-07-2023 les barèmes des secteurs relevant de la Communauté française en exécution de l'accord non marchand. Une ultime étape vers les barèmes à 100% attendus depuis… 20 ans ?

Le 28 avril dernier, les interlocuteurs sociaux signaient avec le gouvernement un accord pour la période 2023-2025 décrivant la façon dont les sommes dévolues à l'augmentation des barèmes seraient libérées et indexées chaque année. Environ 3 700 000 € seront distribués aux employeurs en 2023 via l'augmentation de la subvention supplémentaire du Décret sur l'emploi socioculturel, presque le double en 2024. 5 450 000 € viendront s'ajouter à partir de 2025. Ces sommes sont récurrentes et seront indexées intégralement à partir de 2026.

La signature tardive de l'accord et la libération progressive des moyens a conduit la Commission paritaire à adopter d'emblée la cible barémique prévue pour 2024 sachant qu'elle ne portera que sur une demi-année puisqu'elle n'est financée que pour moitié en 2023.

Les nouveaux barèmes [voir plus loin ou dans la zone dédiée du site] s'appliquent donc déjà aux salaires du mois de juillet. 

Ils s'établissent à hauteur de 98,6387% des barèmes de référence (les barèmes qui étaient appliqués en Région wallonne avant 2023).

Les secteurs concernés figurent dans le champ d'application de la convention collective de travail [voir plus loin].

2025 aurait dû voir aboutir enfin les barèmes à 100%. Les sommes actuellement mises à disposition par le gouvernement n'y suffiront sans doute pas. Une clause de rendez-vous avec le prochain gouvernement a été inscrite dans l'accord en vue de trouver les moyens pour arriver enfin à atteindre cette cible attendue par toutes et tous depuis 20 ans.

Fichiers :

21-10-2024 - 1686 lectures

Mots-clés : Barèmes, rémunération et primes

Dans le cadre des négociations de l’accord interprofessionnel 2023-2024, le Gouvernement a instauré la possibilité d’octroyer aux travailleurs une prime pouvoir d'achat sous forme de chèques consommation pour les entreprises qui ont réalisé des profits exceptionnels pendant le confinement et la crise de 2022. Même si elle est accessible sans distinction à tous les employeurs, elle n'a pas vraiment été calibrée pour le secteur non marchand.

La marge maximale pour l'évolution du coût salarial pour la période 2023-2024 est nulle. Si les indexations et les augmentations barémiques sont toujours garanties, il n'est en principe pas permis d'offrir des augmentations de salaire aux travailleurs.

À la demande du groupe de 10, le Gouvernement a instauré, pour les entreprises qui ont eu de bons résultats pendant la crise de 2022, la possibilité d’octroyer aux travailleurs une prime pouvoir d'achat sous forme de chèques consommation.

Quel montant ?

Le montant maximal est de 500 € par travailleur pour les entreprises ayant eu des "bénéfices élevés" en 2022 et de 750 € par travailleur pour celles ayant enregistré des "bénéfices exceptionnellement élevés".

La prime pouvoir d’achat est exonérée de cotisations ONSS travailleur et de précompte professionnel. Le montant de la prime est donc intégralement perçu par le travailleur (brut=net pour le travailleur). L’employeur, quant à lui, est redevable d’une cotisation spéciale ONSS de 16,5 %. La prime est fiscalement déductible à 100 %.

Notions de "bénéfices élevés ou exceptionnellement élevés" ?

Ces deux notions ne sont pas définies légalement. Il appartient aux secteurs, s'ils décident de conclure une CCT sectorielle, de définir ces deux notions afin de déterminer quelles entreprises peuvent être considérées comme ayant obtenu de bons résultats pendant la crise. La CESSoC n'a pas souhaité adopter une convention collective de travail sectorielle en Commission paritaire 329.

Puisque le secteur n'a pas décidé de conclure de CCT sectorielle, une CCT conclue au niveau de l'entreprise devra contenir une justification selon laquelle de bons résultats y ont été obtenus pendant la crise.

Sous quelle forme ?

Il ne s'agit pas d'une prime en espèces, elle peut uniquement être octroyée sous forme de chèques consommation, en format papier ou électroniques, d’un montant maximal de 10 €/chèque. Ces chèques ne peuvent être commandés qu’auprès d’un éditeur agréé.

Quand ?

Les chèques doivent être émis entre le 1er juin et le 31 décembre 2023 et sont échangeables jusqu’au 31 décembre 2024. Le réseau d’acceptation des chèques consommation est réduit par rapport à celui de la prime Corona de 2021 et le travailleur peut les utiliser pour :

  • le paiement d'un repas
  • l'achat d'aliments prêts à la consommation
  • l'achat de produits et services à caractère écologique (identiques à ceux échangeables contre des éco-chèques).

Formalités ?

Pour bénéficier d’un traitement social et fiscal avantageux pour le travailleur, l'octroi du chèque consommation devra être prévu par une convention collective de travail conclue au niveau de l'entreprise, ou – à défaut de délégation syndicale ou s'il s'agit d'une catégorie de personnel habituellement non visée par une telle convention – par une convention individuelle. Cette convention doit être écrite et mentionner la valeur nominale du chèque consommation.

Il faut ensuite commander les chèques auprès d'une société émettrice.

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27-03-2024 - 745 lectures

Mots-clés : Barèmes, rémunération et primes, Chiffres utiles et indexation, ANM Région wallonne

Une nouvelle CCT barèmes et classification de fonction en Région wallonne a été signée en décembre 2022. Quel impact pour les associations qui avaient fait le choix d’appliquer l'ancienne grille barémique de référence à 100% de 2002 ?

En application de l’Accord cadre tripartite pour le secteur non marchand privé wallon 2021-2024 du 26 mai 2021, une CCT du 19 décembre 2022 définissant la classification de fonctions et les conditions de rémunération pour certains secteurs dépendant de la Région wallonne a remplacé l'ancienne CCT du 16 septembre 2002 définissant la classification des fonctions et les barèmes pour certains secteurs de la Région wallonne (voir article épinglé). 

Cette nouvelle CCT prévoit de nouvelles grilles barémiques revalorisées applicables à partir du 1er janvier 2023 (indexation de janvier 2023 comprise).

Quel impact pour les associations qui ont fait le choix d’appliquer la grille barémique de référence à 100% telle que déterminée dans la Convention collective du 16 septembre 2002 des secteurs relevant de l’ANM de la Région Wallonne ?

Si l’association rémunère ses travailleurs de manière volontaire en faisant référence expresse à la Convention collective du 16 septembre 2002 des secteurs relevant de l’ANM de la Région Wallonne, dans un tel cas, l’association n’est pas tenue d’appliquer les nouvelles grilles barémiques revalorisées de la Convention collective du 19 décembre 2022. 

Elle peut donc continuer à appliquer l’ancienne grille barémique (indexée) de 2002.

Vous trouverez ici la grille indexée au 1er janvier 2023 [réservé aux membres !] des barèmes de référence à 100% des secteurs de l’ANM de la Région wallonne du 16 septembre 2002.

Les associations peuvent bien évidemment s’inspirer des nouveaux barèmes revalorisés comme grille indicative des salaires à mettre en place au sein de leur structure.

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26-04-2023 - 792 lectures

Mots-clés : Chiffres utiles et indexation, Barèmes, rémunération et primes

ATTENTION UN ARTICLE PLUS RÉCENT A ÉTÉ PUBLIÉ A CE SUJET

Nouvelles prévisions d'indexation : en novembre 2023, avril et août 2024.

Changement par rapport aux prévisions de juillet du Bureau du Plan en matière d'indexation.

Compte tenu des prévisions mensuelles de l'indice santé, les indices pivots suivants devraient être dépassés en 2023 et 2024 :

  • L'indice pivot actuel (125,60) serait atteint en septembre 2023 (au lieu de novembre), ce qui conduirait à une nouvelle indexation de 2% du RMMMG en octobre 2023 et des salaires en novembre 2023;
  • L'indice pivot suivant (128,11) serait atteint en février 2024, ce qui conduirait à une nouvelle indexation de 2% du RMMMG en mars 2024 et des salaires en avril 2024;
  • L'indice pivot ultérieur (130,67) serait atteint en juin 2024, ce qui conduirait à une nouvelle indexation de 2% du RMMMG en respectivement en juillet 2024 et des salaires en août 2024.

Ces prévisions se basent sur les observations de Statbel jusqu'au mois d'août 2023 et sont encore susceptibles d'évoluer.

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03-10-2023 - 526 lectures

Mots-clés : Chiffres utiles et indexation, Barèmes, rémunération et primes

ATTENTION UN ARTICLE PLUS RÉCENT A ÉTÉ PUBLIÉ A CE SUJET

Pas changement dans les prévisions d'indexation : en janvier 2024, mai 2024 et février 2025.

Pas de changement par rapport aux prévisions de juin du Bureau du Plan en matière d'indexation.

Compte tenu des prévisions mensuelles de l'indice santé, les deux indices pivots suivants devraient être dépassés en 2023 et 2024 :

  • L'indice pivot actuel (125,60) serait atteint en novembre 2023, ce qui conduirait à une nouvelle indexation de 2% du RMMMG en décembre 2023 et des salaires en janvier 2024;
  • L'indice pivot suivant (128,11) serait atteint en mars 2024, ce qui conduirait à une nouvelle indexation de 2% du RMMMG en avril 2024 et des salaires en mai 2024;
  • L'indice pivot ultérieur (130,67) serait atteint en décembre 2024, ce qui conduirait à une nouvelle indexation de 2% du RMMMG en respectivement en janvier 2025 et des salaires en février 2025.

Ces prévisions se basent sur les observations de Statbel jusqu'au mois de juin 2023 et sont encore susceptibles d'évoluer.

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11-09-2023 - 585 lectures

Mots-clés : Chiffres utiles et indexation, Barèmes, rémunération et primes

ATTENTION UN ARTICLE PLUS RECENT A ETE PUBLIE A CE SUJET

Léger changement dans les prévisions d'indexation : en janvier 2024 (plutôt que décembre 2023), mai 2024 et février 2025.

Léger changement en juin par rapport aux prévisions de mai du Bureau du Plan en matière d'indexation.

Compte tenu des prévisions mensuelles de l'indice santé, les deux indices pivots suivants devraient être dépassés en 2023 et 2024 :

  • L'indice pivot actuel (125,60) serait atteint en novembre 2023 (au lieu de octobre), ce qui conduirait à une nouvelle indexation de 2% du RMMMG en décembre 2023 et des salaires en janvier 2024 (au lieu de décembre) ;
  • L'indice pivot suivant (128,11) serait atteint en mars 2024, ce qui conduirait à une nouvelle indexation de 2% du RMMMG en avril 2024 et des salaires en mai 2024;
  • L'indice pivot ultérieur (130,67) serait atteint en décembre 2024, ce qui conduirait à une nouvelle indexation de 2% du RMMMG en respectivement en janvier 2025 et des salaires en février 2025.

Ces prévisions se basent sur les observations de Statbel jusqu'au mois de mai 2023 et sont encore susceptibles d'évoluer.

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05-07-2023 - 542 lectures

Mots-clés : Barèmes, rémunération et primes, Chiffres utiles et indexation

Nouvelles prévisions d'indexations en décembre 2022, février 2023, avril 2023 et septembre 2023

L'inflation ayant nettement progressé pendant les vacances, l’indice santé lissé a dépassé l’indice pivot (qui s’élèvait à 118,36) en juillet 2022. Le prochain indice-pivot est fixé à 120,73 points.

Cela implique pour les employeurs et travailleurs de la CP 329 que les barèmes ont augmenté de 2% en septembre 2022.

Au niveau fédéral, le revenu minimum mensuel moyen garanti (RMMMG) de la CCT n° 43 a, quant à lui, été augmenté de 2 % au 1er août 2022. Il est passé ainsi à 1 879,13 euros.

Tandis que pour la CP 329.03, le RMMMG a augmenté de 2% en septembre 2022 et est passé à 1 990,48 euros.

Les barèmes indexés sont disponibles ici [réservé aux membres !].

Compte tenu des prévisions mensuelles de l'indice santé, les quatre indices pivots suivants devraient également être dépassés en 2022 et 2023.

  • L'indice pivot 120,73 serait atteint par l'indice santé lissé en octobre 2022, ce qui conduirait à une nouvelle indexation de 2% du RMMMG en novembre 2022 et des salaires en décembre 2022.
  • L'indice pivot suivant (123,14) serait atteint en décembre 2022, ce qui conduirait à une nouvelle indexation de 2% du RMMMG en janvier 2023 et des salaires en février 2023.
  • L'indice pivot ultérieur (125,60) serait atteint en février 2023, ce qui conduirait à une nouvelle indexation de 2% du RMMMG en mars 2023 et des salaires en avril 2023.
  • L'indice pivot 128,11 serait atteint en juillet 2023, ce qui conduirait à une nouvelle indexation de 2% du RMMMG en août 2023 et des salaires en septembre 2023.
  • L'indice pivot 130,67 ne serait pas dépassé en 2023.

Ces prévisions seront réévaluées en octobre.

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05-10-2022 - 744 lectures

Mots-clés : Barèmes, rémunération et primes, Chiffres utiles et indexation

Contrairement aux prévisions du Bureau du Plan (qui ne fait pas d'actualisation en août) du 5 juillet 2022, le dépassement de l'indice pivot a eu lieu en juillet ce qui entraine une indexation des barèmes et du RMMMG un mois plus tôt que prévu initialement.

L'inflation ayant nettement progressé pendant les vacances, l’indice santé lissé a dépassé l’indice pivot (qui s’élèvait à 118,36) en juillet 2022. Le prochain indice-pivot est fixé à 120,73 points.

C’est plus tôt que prévu, car le 5 juillet 2022, le Bureau fédéral du Plan estimait que l’indice pivot ne serait atteint qu’en août 2022.

Cela implique pour les employeurs et travailleurs de la CP 329 que les barèmes augmenteront de 2% en septembre 2022 (et non pas en octobre 2022 comme estimé).

Au niveau fédéral, le revenu minimum mensuel moyen garanti (RMMMG) de la CCT n° 43 est, quant à lui, augmenté de 2 % au 1er août 2022.

Il passe ainsi à 1 879,13 euros.

Tandis que pour la CP 329.03, le RMMMG augmentera de 2% en septembre 2022 et passera à 1 990,48 euros.

Les barèmes indexés sont disponibles ici [réservé aux membres !].

Selon les prévisions mensuelles d’indexation de juillet (pas d’actualisation en août) du Bureau fédéral du Plan, le prochain dépassement de l’indice pivot (120,73) devrait encore se produire en décembre 2022, puis en mars 2023 (indice pivot 123,14). Pour rappel, les précédents dépassements de l’indice pivot dataient des mois de février et avril 2022, et de décembre et août 2021. Ces prévisions seront réévaluées en septembre.

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06-09-2022 - 478 lectures

Cette page reprend les textes des accords non marchands conclus au niveau de la Région de Bruxelles-Capitale et/ou de la CoCoF. Ces accords concernent essentiellement le secteur de l’insertion socio-professionnelle bruxelloise et les associations ayant conclu une convention communale ou régionale en vertu du Décret du 13 mai 2004 relatif à la cohésion sociale.

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