Aller au contenu principal

Subvention

Mots-clés : APE, Aides à l'emploi, Chiffres utiles et indexation, Subvention

La ministre Morreale précise dans une circulaire la façon dont s'opèrera l'indexation de la subvention APE et l'octroi de sommes supplémentaires en 2022 et 2023 pour compenser une inflation hors du commun.

Lors de la mise en œuvre de la réforme en janvier, un coefficient d'indexation de 2,17% avait été retenu. Les prévisions d'indexation des rémunérations pour l'année 2022 s'établissent à ce jour à plus de 5%. La ministre Morreale a proposé au gouvernement d'ajouter 3,22%, soit un peu plus de 38 millions € en 2022.

La subvention de 2022 sera donc augmentée de 3,22%; ce complément sera versé par le FOREm aux associations avant la fin de l'année.

Un accord a en outre été trouvé pour consacrer 57 millions € aux surcoûts liés à l'inflation en 2023.

Ce montant devrait permettre d'octroyer un supplément 2023 de l'ordre de 4,89% du montant de la subvention initiale de 2022 (donc sans les 3,22% de supplément).

En outre, la subvention sera indexée suivant les règles prévues dans l'arrêté. En théorie, cette croissance pourrait atteindre 10% si l'on s'en tient à la méthode de calcul prévue; c'est toutefois sans compter sur le plafonnement de cette indexation à l'évolution des dépenses primaires de la Région qui interviendra très probablement.

Un exemple pour éclairer ces dispositions :
Subvention initiale 2022 : 10 000 €
Complément 2022 [3,22%] : 322 € liquidés à la fin de 2022
Complément 2023 [4,89%] : 489 € liquidés en 2023
Subvention indexée 2023 [Hypothèse = 7%] : 10 700 €
C'est ce dernier montant qui sera l'objet d'une nouvelle indexation en 2024.
En conséquence :
Total reçu en 2022 : 10 000 € + 322 €
Total à recevoir en 2023 : 10 700 € (taux d'indexation à confirmer) + 489 €

La ministre Morreale a également annoncé au parlement qu'elle proposerait à l'avenir une méthode d'indexation plus réactive à l'indexation des rémunérations; un projet de texte serait en préparation. Espérons qu'il soit d'application dès 2024.

Fichiers :

21-10-2024 - 1351 lectures

Mots-clés : APE, Aides à l'emploi, Chiffres utiles et indexation, Subvention

La ministre Morreale a réussi à convaincre le gouvernement de l'importance de soutenir les opérateurs APE confrontés au coût des indexations qui se sont succédée en 2022 et se succèderont en 2023.

Le conclave budgétaire wallon s'est achevé ce 7-10. Une bonne nouvelle a été annoncée en matière de financement des coûts de l'indexation dans le cadre des subventions APE.

Lors de la mise en œuvre de la réforme en janvier, un coefficient d'indexation de 2,17% avait été retenu. Les prévisions d'indexation des rémunérations pour l'année 2022 s'établissent à ce jour à plus de 5%. La ministre Morreale a proposé au gouvernement d'ajouter 3,22%, soit un peu plus de 38 millions € en 2022.

Un accord a en outre été trouvé pour consacrer 57 millions € à ces coûts en 2023 sans que la méthode de calcul ait été communiquée.

Les modalités de liquidation pour 2022 ne sont pas encore connues, ni la façon dont le cadre règlementaire pourrait évoluer pour que l'indexation des subventions colle au plus près de l'indexation des rémunérations. 

La CESSoC, tout comme bon nombre d'associations et de fédérations du secteur, s'était mobilisée pour obtenir un tel soutien lors de l'ajustement budgétaire en juillet 2022. Octobre nous aura permis d'être entendus. 

21-10-2024 - 763 lectures

Mots-clés : Subvention, ANM Communauté française, Décret sur l'emploi socioculturel

Le Décret sur l'emploi socioculturel organise le subventionnement de l'emploi dans la plupart des secteurs socioculturels et sportif en Fédération Wallonie-Bruxelles. Chaque année, la valeur du point est indexée. Une première estimation est donnée lorsque le Gouvernement établit son budget initial (1,8% pour le budget initial 2022). Ce budget est l'objet d'un (ou plusieurs) ajustement qui modifie parfois la donne. C'est le cas pour 2022. Le Service de l'emploi non marchand (SENM) nous informe d'un ajustement pour une indexation totale de 5,7%.

La valeur du point est donc indexée de 5,7% (elle l'avait été de 1,1% en 2021).

Les différentes valeurs indexées qui seront utilisées pour le versement de la subvention sont :

  • Valeur du point : 3.662,85 €
  • Subvention "permanent" à 14,75 points : 54 027,04 €
  • Subvention "permanent" à 18 points [EP] : 65 931,30 €
  • Subvention "ex-FBIE" (1 point) : 3 662,85 €
  • Subvention supplémentaire à l'emploi : 6 614,01 €
  • Forfait secrétariat social : 209,94 €
02-06-2022 - 892 lectures

Mots-clés : Subvention, ANM Communauté française, Décret sur l'emploi socioculturel

Le Décret sur l'emploi socioculturel organise le subventionnement de l'emploi dans la plupart des secteurs socioculturels et sportif en Fédération Wallonie-Bruxelles. Chaque année, la valeur du point est indexée. Une première estimation est donnée lorsque le Gouvernement établit son budget initial. Le Service de l'emploi non marchand (SENM) nous informe que la valeur du point s'établira lors de l'ajustement budgétaire à 3.538,09 €. ! Attention ! Une mise à jour du budget a été annoncé en février 2022 qui permet un ajustement de l'indexation de 1,8% à 2,1%.

La valeur du point est donc indexée de 1,8 % en 2022 selon le budget initial.

Les différentes valeurs indexées qui seront utilisées sont :

  • Valeur du point : 3.538,09 €
  • Subvention "permanent" à 14,75 points : 52 186,85 €
  • Subvention "permanent" à 18 points [EP] : 63 685,65 €
  • Subvention "ex-FBIE" (1 point) : 3 538,09 €
  • Subvention supplémentaire à l'emploi : 6 388,73 €
  • Forfait secrétariat social : 202,78 €
Attention ! Ce budget initial de la FWB peut faire l'objet d'un (ou plusieurs) ajustement qui modifie parfois la donne. Le cas échéant, nous vous en tiendrons informés dans nos actualités.
09-03-2022 - 866 lectures

Mots-clés : Barèmes, Accords non marchands, Subvention, ANM Communauté française

Lors de sa réunion du 25-06, le gouvernement a décidé de rencontrer la demande des interlocuteurs sociaux d'augmenter le budget dédié à l'accord 2021-2025. 

15 millions € viendront s'ajouter 20 millions déjà annoncés en mai pour permettre de financer, à échéance 2025, des barèmes à 101% pour tous les travailleurs relevant des secteurs de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Même si les chiffres restent à vérifier, plus de 13,5 millions € reviendront aux secteurs socioculturels et aux fédérations sportives. Il aura fallu 25 ans pour atteindre enfin les barèmes cibles définis dans le premier accord de 2000.

Début juin, un courrier avait été adressé au gouvernement conjointement par les fédérations des secteurs relevant de la Fédération Wallonie-Bruxelles et les organisations syndicales (voir notre article précédent).

Tous déploraient la faiblesse des moyens accordés et certains pointaient le déséquilibre important dans la répartition des sommes entre les secteurs.

Lors d'une réunion tripartite, les interlocuteurs sociaux ont acté ce nouveau budget tout en réclamant le temps de l'analyse.

Ce budget a, en effet, été calculé par les différentes administrations pour atteindre partout les barèmes à 101%, mais les méthodes de calcul n'ont pas été validées ni partagées entre secteurs. C'est évidemment un élément essentiel de confiance dans l'accord-cadre qui devrait être pris dans les prochaines semaines.

Les représentants des ministres ont donc décidé d'organiser des réunions sectorielles afin d'opérer ces vérifications avant une mise en commun en vue de finaliser l'accord-cadre.

Le budget de l'accord sera libéré progressivement à partir de 2021 jusqu'à atteindre l'effet plein en 2025 de façon récurrente.

Pour le secteur socioculturel, l'augmentation de la subvention impliquera une modification du Décret sur l'emploi socioculturel, probablement via l'augmentation progressive de la subvention supplémentaire.

Une convention collective de travail devra compléter le dispositif en prévoyant les augmentations à appliquer chaque année.

Vous trouverez plus loin le communiqué de presse du gouvernement à ce propos.

Intéressé·e à suivre cette matière ? Abonnez-vous au mot-clé ANM Communauté française dans votre compte personnel (en haut à droite : Mon compte) : cliquez sur Mes abonnements, cliquez sur le signe +, cherchez et cochez le ou les mots-clés qui vous intéressent. Vous recevrez, au rythme que vous décidez, une notification par courriel chaque fois que nous évoquerons ces mots-clés dans nos contenus.

Fichiers :

21-10-2024 - 1018 lectures

Mots-clés : Subvention, Aides à l'emploi, APE

Le parlement a adopté en séance plénière ce 9-06-2021 le projet de "décret relatif à la pérennisation des emplois créés dans le cadre du dispositif des aides à la promotion de l’emploi (APE) et à la création d’emplois répondant à des besoins sociétaux prioritaires". Ce décret pose les fondements de la réforme APE annoncée par la ministre Morreale et menée tambour battant malgré les péripéties conséquentes de la crise COVID.

Un arrêté du gouvernement wallon doit compléter le dispositif. Il a été adopté à l'état de projet en première lecture le 15-05-2021; son adoption finale devrait intervenir après les vacances du gouvernement. La base réglementaire sera donc complète dès septembre et la réforme devrait donc intervenir, comme annoncé, le 1-01-2022.

Le débat au parlement sur le projet de décret n'a pas permis de nouvelles avancées à l'exception de deux amendements intéressants :

  • Les employeurs qui ont peu d’APE (maximum 5) et un taux de subventionnement (la variable « C » de la formule de calcul) inférieur à la moyenne du secteur non-marchand, pouvaient demander que cette variable soit calculée sur base de 5 années (de 2017 à 2021) et non uniquement sur les 3 années de référence. L’amendement adopté par le parlement rend cette démarche automatique et les employeurs concernés n’auront donc plus à le demander;
  • Les cessions de subventions entre employeurs sont prévues dans le nouveau système mais elles n’étaient possibles qu’à partir du 1-07-2022 (6 mois après l’entrée en vigueur du nouveau système) : un compromis a été trouvé au parlement wallon pour raccourcir ce délai : les cessions pourront avoir lieu dès le 1-04-2022. 

La demande portée par l'UNIPSO d'obtenir une indexation majorée n'a pas été retenue. Cet requête semble irréconciliable avec le souhait du gouvernement de maîtriser l'évolution du budget consacré aux APE.

Le projet d'arrêté précise différents aspects, et particulièrement la façon dont devrait s'opérer le contrôle du volume global de l'emploi (l'emploi total = VGE) et du volume de l'emploi pérennisé (les postes APE des décisions = VEP). L'employeur devra maintenir ces deux effectifs au niveau de la référence calculée à l'entrée en vigueur de la mesure sous peine de voir sa subvention diminuée dans les années qui suivent.
Le VGE de référence que l'employeur devra conserver (sous réserve des dérogations prévues; voir notre article précédent) est égal à la somme du nombre annuel moyen de travailleurs, calculé en équivalents temps plein, au cours des années 2017, 2018 et 2019, divisé par 3. Le VGE de l'opérateur sera calculé à l'issue de chaque année et comparé à l'effectif de référence par le FOREm qui s'appuiera sur les données des déclarations à l'ONSS. Ce VGE comprend aussi les travailleurs pérennisés issus du dispositif APE. En cas de diminution du VGE, l'employeur pourra invoquer une perte de subvention d'un pouvoir public, un cas fortuit ou un délai de maximum 6 mois pour opérer le remplacement d'un travailleur ayant quitté définitivement l'entreprise pour ne pas être pénalisé. Une demande de recalcul de ce VGE est possible avant le 30-06-2022.
Le VEP de référence correspond au nombre de travailleurs minimum figurant dans l'ensemble des décisions d'octroi valides à la veille de la réforme, soit en APE, soit en CPE soit en "emploi jeunes". La vérification s'opèrera chaque année par le FOREm sur le nombre d'ETP pérennisés qui doit être égal au minium au VEP de référence. Aucune dérogation n'est prévue dans ce premier texte, mais le cabinet assure vouloir adapter le projet pour pemettre d'intégrer des dérogations aussi pour le VEP en vue du passage en deuxième lecture au gouvernement.
 
Un autre contrôle important sera réalisé par le FOREm : le montant de la subvention ne pourra dépasser le coût effectivement supporté par l'employeur pour l'occupation des postes pérennisés. Là encore, le recours aux données de l'ONSS sera de mise, même si l'employeur pourra founir des informations complémentaires comme les frais de transport ou d'autres qui ne seraient pas disponibles auprès de l'ONSS si cela s'avère nécessaire. La liste des dépenses admissibles a peu évolué si ce n'est que les avantages découlant de conventions collectives de travail d'entreprise sont désormais éligibles alors qu'auparavant seules les conventions collectives de travail adoptées en Commission paritaire figuraient dans la liste.
 
Autre nouveauté intéressante, la ministre annonce que les marges disponibles semblent permettre d'atteindre une hauteur de 8% pour la variable G; l'arrêté prévoit déjà qu'elle se situera entre 5 et 8%. 
 
Le projet d'arrêté balise une série d'autres dispositions :
  • regroupement de toutes les décisions en une seule au 1-01-2022
  • assimilation à des demandeurs d'emploi inoccupés
  • mode d'indexation de la subvention (identique à celle utilisée pour les points aujourd'hui)
  • façon dont sont organisés les appels à projets visant la création de nouveaus emplois
  • mode de liquidation anticipée de la subvention trimestrielle
  • dispositions relatives à l'évaluation et aux sanctions et la composition de la Commission interministérielle
21-10-2024 - 1059 lectures

Mots-clés : Barèmes, Subvention, Accords non marchands, ANM Communauté française

Les interlocuteurs sociaux s'étaient fixé pour priorité d'atteindre (enfin pour notre secteur) les barèmes à 100 puis à 101%. 

Le gouvernement a sorti sa calculette et a proposé d'ouvrir son portefeuille à hauteur de 20 millions € à échéance 2025 avec un phasage croissant de 5 millions chaque année à partir de 2022. Cette proposition devait, sous réserve de quelques ajustements et vérifications de chiffres, permettre à tous les secteurs d'atteindre les barèmes à 101% en 2025.

Mais parfois les choses apparaissent trop simples…

D'une part, les organisations syndicales ont souhaité ajouter un volet dit "qualitatif" à l'accord et réclament l'octroi de 2 jours de congés supplémentaires avec embauches compensatoires dans les secteurs de l'Aide à la jeunesse et de la Petite enfance.

D'autre part, la proposition du gouvernement semblait à certains faire la part trop belle au secteur socioculturel qui se voyait attribuer la majorité de l'enveloppe quand d'autres devaient se contenter d'une part bien éloignée d'une simple répartition au prorata des ETPs occupés. C'est évidemment une conséquence du retard persistant de l'évolution des subventions à l'emploi dans le secteur socioculturel qui exige un effort plus conséquent.

Les interlocuteurs sociaux se sont donc concertés pour réclamer au gouvernement une enveloppe augmentée de 12 millions qui devrait permettre d'atteindre à la fois les barèmes pour tous les secteurs et d'organiser l'octroi de jours de congé dans les secteurs sociosanitaires qui disposent déjà dès 2021 d'un budget de 8 millions € à cette fin (voir notre article précédent). Le budget globalisé atteindrait ainsi à terme 2025 40 millions €.

Un courrier a été adressé en ce sens par les partenaires des trois Commissions paritaires concernées le 2 juin dernier. La réponse est attendue…

Fichiers :

21-10-2024 - 866 lectures

Mots-clés : APE, Aides à l'emploi, Subvention

Le Gouvernement a adopté en troisième lecture l’avant-projet de décret réformant le dispositif APE le 25-03-2021. Le texte aura été déposé au Parlement entre-temps.

Vous trouverez en annexe une note réalisée par l’UNIPSO détaillant les avancées dans le projet.

Quelques avancées significatives ont été opérées dans certaines aspects de la méthode de calcul. 

Ainsi, la variable C pourra être calculée sur demande de l'opérateur sur base des 2 meilleures années sur la période 2017-2021; le calcul sera toutefois plafonné à l'occupation moyenne du secteur non marchand (±92,5%).

L'effectif de référence que devra conserver l'opérateur ne sera plus calculé sur l'année 2020-2021 mais bien sur la période 2017 à 2019 pour éviter l'impact négatif des années COVID. L'arrêté devrait toutefois prévoir une possiblité de dérogation au cas où ce volume de l'emploi serait par trop différent de celui de la période 2017-2019 à l'entrée en vigueur de la réforme.

Un seuil de tolérance apparaît pour le maintien du volume global de l'emploi des associations occupant moins de 5 ETPs : l’employeur dont le volume global de l’emploi relatif à l’année concernée atteint 80% du volume global de l’emploi de référence, est présumé respecter ce VGE (90% pour les autres employeurs). 

La note du gouvernement laisse en outre entendre qu’une marge budgétaire serait disponible pour augmenter de 1 à 2% la variable G aujourd’hui fixée à 5%. 

Le Gouvernement n'a toujours pas adopté en première lecture le projet d’arrêté du Gouvernement wallon exécutant le décret. La négociation sur celui-ci devrait s’engager prochainement avec l’UNIPSO. Cet arrêté est particulièrement important puisqu’il encadre la façon dont seront contrôlés l’évolution du volume global de l’emploi et le volume de l’emploi pérennisé. 

Fichiers :

21-10-2024 - 811 lectures

Mots-clés : APE, Subvention, Aides à l'emploi

Même si le régime APE vit ses derniers mois avant l'entrée en vigueur de la réforme en janvier 2022, le FOREm modifie ses documents administratifs en vue justement de préparer la mise en œuvre de ce grand changement. À partir du 1-04-2021, seuls les nouveaux documents seront pris en compte.

Chaque opérateur a reçu début mars de nouvelles instructions assorties de documents à compléter modifiés.

La principale modification porte sur l'obligation de compléter, outre le n° d'inscription à la Banque-Carrefour des Entreprises [BCE], le n° de l'unité d'établissement à laquelle est affectée le travailleur.

Pourquoi cette nouveauté ? Comme vous l'aurez lu dans nos articles consacrés à la réforme, les postes APE affectés à une unité d'établissement en Région de Bruxelles-Capitale verront leur réduction de cotisation maintenue, celle-ci étant liée à la Région où est occupé le travailleur APE. Par contre, la partie de la subvention équivalent aux réductions de cotisation sera calculée dans la nouvelle subvention pour les seuls postes affectés à une unité d'établissement située en Région wallonne.

Il est donc particulièrement important de mentionner correctement ces informations sur les états de prestation. 

Ces données sont disponibles sur le site de la banque-carrefour des entreprises, pour autant que vous ayez pris la peine d'y déclarer l'ensemble de vos unités d'établissement. Si vous ne l'avez pas fait, il est grand temps de vous y mettre.

Les nouvelles instructions et les documents adpatés sont téléchargeables ci-dessous.

Fichiers :

21-10-2024 - 1162 lectures

Mots-clés : Subvention, Accords non marchands, ANM Communauté française

 

Ce jeudi 25-02, le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a reçu les organisations syndicales et l'UNIPSO pour dévoiler ses intentions en matière de soutien au secteur non marchand. On a parlé "mesures sectorielles" dans l'Aide à la jeunesse et la Petite enfance, "mesure d'encouragement pour les secteurs socio-sanitaires" dans le cadre de la crise COVID… et "futur accord non marchand" pour tous les secteurs, y compris le socioculturel.

Alors ? Faut-il se réjouir ? 

Pas trop vite sans doute. Si les mesures dévolues au secteur socio-sanitaire devraient être négociées tout prochainement – et les ministres de tutelle semblent déjà bien savoir ce qu'ils comptent faire – il n'en va pas de même pour cet accord non marchand qui devrait concerner tous les secteurs, y compris le nôtre (on se rappellera que le gouvernement avait communiqué précédemment pour signaler qu'il mettrait la priorité sur les secteurs socio-sanitaires).

Qui dit accord non marchand, dit budget à y consacrer… Et sur ce point, le gouvernement reste muet.

Il annonce la mise en œuvre de réunions tripartites prochainement en vue de fixer un accord pour fin juin 2021. Mais sans budget balisé, comment se projeter dans des mesures, et singulièrement dans des augmentations des subventions à l'emploi permettant d'honorer des barèmes semblables à ceux pratiqués partout ailleurs ?

La CESSoC avait déjà réagi, sans grande écoute (?!), auprès du gouvernement pour signaler sa colère de se voir exclue de tout accord dans les communications précédentes du gouvernement.

Elle sera évidemment attentive à ce que les négociations visent à rapprocher les conditions de travail et de rémunération des autres secteurs. Ce point est évidemment particulièrement important au moment où la Wallonie et la CoCoF négocient leurs propres accords qui s'appliqueront aux associations de nos secteurs dont un grand nombre sont poly-agréées.

21-10-2024 - 625 lectures
S'abonner à Subvention